Qu'est-ce que l'e2c ?

L’E2C ou l’École de la 2e Chance s’adresse à des jeunes de 16 à 30 ans, sortis du système scolaire depuis au moins un an, sans diplôme ni qualification. L’E2C s’appuie sur 3 grands principes :

  • L’accompagnement des jeunes adultes sans qualification et sans emploi motivés pour acquérir les compétences nécessaires à leur intégration sociale, citoyenne et professionnelle
  • L’E2C est une structure autonome, érigée sur un fort ancrage local. Elle construit des partenariats avec les entreprises et l’ensemble des acteurs de l’insertion
  • Chaque stagiaire bénéficie d’un parcours individualisé et en alternance pour son entrée dans le monde des métiers.

Un dispositif Européen et institutionnalisé

Le dispositif des Écoles de la 2e Chance est né d’une initiative européenne en 1995, sur la base des principes inscrits dans le Livre Blanc « Enseigner et apprendre, vers la société cognitive » présenté par Édith CRESSON, alors Commissaire Européen chargé de la Science, de la Recherche et Développement. L’E2C a pour objectif d’assurer l’insertion professionnelle durable de jeunes motivés, sortis du système scolaire sans qualification. Elle ne délivre pas de diplôme, mais vise à accréditer des compétences, par l’évaluation de chacune des activités menées au sein de l’E2C.

Le dispositif des Écoles de la 2e Chance est institutionnalisé et bénéficie d’un cadre légal et national grâce à l’article L 214 14 du Code de l’Éducation et son décret d’application du 13 décembre. La gestion du label E2C a été confiée au Réseau E2C France.

Pourquoi l'E2C ?

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Éducation nationale, chaque année 100 000 jeunes décrocheurs de 16 à 25 ans sont ni en emploi, ni en études, ni en formation.

Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans demeure élevé en France, notamment par rapport au taux européen (24,4% en juillet 2016 selon une étude Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne). De même, les difficultés rencontrées par les jeunes (compétences de base, mobilité, santé, logement, maîtrise du numérique…) ne favorisent pas leur insertion professionnelle.